
Autrement dit, ne jamais oublier la fléxibilité du corps et la rapidité des techniques.
BUBISHI : L'étude de l'art du combat dans un esprit de guerrier. Ce blog est un espace d'échange pour les passionnés d'art-martiaux, en particulier les pratiquants de karate-do.
Pourquoi faire ‘compliqué’ lorsqu’on peut faire ‘simple’ ?
C’est le message qu’a laissé passé Sergio Gneo Sensei lors de notre dernière rencontre.
La simplicité va de paire avec l’efficacité.
Il suffit de s’entraîner à voir venir le danger et d’adopter une attitude naturelle pour le contrer. Et bien voilà, je viens de lâcher le mot : NA-TU-REL.
Au premier niveau de perception du danger, le karateka doit réagir en fonction de divers facteurs : la position de son corps, l’origine et la direction de l’attaque adverse, la distance qui le sépare de l’adversaire. Adopter une attitude naturelle face à la menace.
Ce cheminement vers le kumite est avant tout, un exercice technique. Au travers de kihon simples et basiques (combinaison de kisami tsuki/giaku tsuki par exemple). Le but étant de parvenir à réagir de façon fluide en combinant blocages et attaques.
Que ce soit sur place, ou alors en se déplaçant. Cette souplesse du geste dans l’accompagnement de la technique ne doit jamais être dépourvue de kime.
Même si certains pensent déjà avoir atteint ce niveau, en tant que gradés ou instructeurs, je crois que nous avons tous encore du chemin à parcourir en ce sens.
Pour tout karateka, combattre est indispensable. Mais il faut y mettre la forme.
Le kumite passe par l’apprentissage et la répétition de techniques simples, de combinaisons fluides, exécutées naturellement.
On peut y consacrer une vie …
On ne pouvait pas mieux rêver que Sensei Rob Peleman pour nous faire goutter ce dynamisme.
Ah sacré Rob, il donne le ton dès les premières minutes !! C’est ce que j’aime chez ce type. Il a tout dans la voix, dans le regard, dans l’expression … Et si cela ne suffit pas à vous booster, il s’empresse de venir vous secouer en personne.
Un maître qui inspire le respect, tout simplement. Bassai Dai est un kata puissant... très puissant, incluant en particulier, rotations en force et dynamique des hanches.
A l’image de cet homme, Bassai Dai est le kata idéal pour nous former au combat. A chaque séance d’entraînement, faites-le autant de fois que vous pouvez …
Le message de Rob était clair : l’esprit va au combat en premier, les hanches et les techniques suivent ! C’est encore plus marquant lors du travail avec partenaire. Les quelques bunkai de samedi ont été révélateurs : si l’esprit n’est pas là … c’est foutu !
Dans Bassai Dai, on bloque à deux mains, on pousse, on esquive, on dissimule, on projette au sol, bref tous les mouvements nous poussent à pénétrer dans cette forteresse, symbolisée par notre adversaire.
Monter au front, avec cet esprit courageux que nous a si bien insufflé Rob.
Oss !