dimanche 26 décembre 2010

Migration du blog

Attention, à partir d'aujourd'hui, migration du blog à l'adresse suivante : 

 
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vendredi 17 décembre 2010

Relooking du blog


Bonjour,
Le blog est dans une phase de travaux pour lui donner un tout nouveau "look" .
Patience donc, et ne soyez pas étonnés si aucun article ne paraît en cette période.
A bientôt !

dimanche 21 novembre 2010

Mukin Shôri



MUKIN SHORI
"La voie de la réussite n'a pas de raccourci"...
(Tanaka Masahiko)



mercredi 17 novembre 2010

Brussels's Shotokan Karaté Stage 2010

L'équipe "Bubishi" réunie autour des maîtres ...


L'édition 2010 du stage de Bruxelles, mieux connu sous l'intitulé "Brussels's Shotokan Karaté Stage", a encore attiré un grand nombre de pratiquants de tout horizons cette année.
Organisé par Sawada Sensei, 7e dan JKA, le stage s'est déroulé au Complexe Universitaire VUB du 11 au 14 novembre.

Parmi les invités présents, Omura Sensei, 7e dan JKA, Chef Instructeur JKA Thaïlande, avec lequel nous avons abordé, entre autre, les difficultés du kata Gojushio Dai.

Ohta Sensei, 7e dan JKA, Chef Instructeur JKA Angleterre, qui a lui seul est toujours un délice visuel, surnomé par cetains de mes camarades "le playmobil du karaté" en référence à sa souplesse de corps ... Deux moments forts du stage furent son approche des katas Sochin et Unsu.

Enfin, comme le veut la tradition avec Sawada Sensei, la mise à l'honneur d'un karatéka belge... ce fût Kaluzny Sensei, 6e dan JKa. Instructeur très technique avec lequel nous avons développé le kata Gojushiho sho.

Oss !

vendredi 5 novembre 2010

Les maîtres - Inspiration Bubishi

Voici un montage de plusieurs photos que j'ai retouché personnellement.
Deux minutes et plusieurs tranches de vie qui défilent sous vos yeux ...
La musique est signée The Guo Brothers & Shung Tian avec le titre "Soldiers of the long march".
Ce titre n'a pas été choisi au hasard ...
Inspiration Bubishi !!
Oss ...

lundi 1 novembre 2010

Karaté-do, source de développement chez l'enfant


La pratique du karaté chez l’enfant développe la souplesse, le renforcement musculaire, l’équilibre et l’assurance en soi pour ne citer que quelques exemples.
Voici quelques points importants dans l’évolution chez l’enfant par la pratique martiale...

Le renforcement musculaire : la pratique du karaté chez l’enfant va le rendre plus tonique. Dès le plus jeune âge, un travail spécifique permet à l’enfant de préparer sa qualité musculaire future.

L’endurance : la durée moyenne d’un entraînement chez l’enfant est d’une heure. Enchaînements et répétitions avec de courtes pauses développent cette qualité physique.

La vitesse : lors de situations telles que le combat codifié, l’enfant acquiert peu à peu un rythme qui développe sa vitesse d’exécution.

L’équilibre : l’apprentissage des techniques de jambes amène l’enfant à développer progressivement son équilibre physique.

La souplesse : l’échauffement permet de développer la souplesse, le tout par des exercices simples et toujours sous contrôle de l’instructeur.

La notion de coordination : l’enfant apprend à gérer son corps, agir avec ses bras et ses jambes de manière différente mais simultanée. Cet aspect du développent chez l’enfant lui permet aussi d’apprendre à réagir en toute situation.
Aussi, chez le très jeune pratiquant, le karaté permet la reconnaissance de la droite et de la gauche, aptitude importante pour tout les domaines, y compris en dehors d’une activité sportive. Je pense tout naturellement à l’apprentissage de l’écriture ou de la lecture.

La précision gestuelle : quelle que soit la partie de son corps, l’enfant apprend à être précis dans son action. L’utilisation des poings, des pieds, des coudes, etc.

La notion d’espace et de rythme: l’enfant apprend à se situer dans l’espace, de mieux acquérir ses repères. L’apprentissage d’un kata et l’initiation au combat ouvrent l’enfant à cette spatialisation.
L’enfant apprend à suivre un rythme, accélérer ou ralentir, agir ou réagir en fonction de ses différents partenaires.

La mémoire : l’enfant est initié peu à peu à la langue japonaise. L’apprentissage du nom des techniques, le déroulement d’un kata, chaque acte doit être mémorisé dans le temps et dans l’espace. La mémoire est donc sollicitée à chaque instant.

Outre ces quelques points importants du développent chez l’enfant, un aspect indissociable de l’apprentissage du karaté chez l’enfant est la notion de respect.
Le respect des autres et de soi, le respect des traditions par les rituels de salut, le respect des lieux, le respect des règles lors des compétitions. Toutes ces formes de respect conduisent l’enfant de progresser dans la vie de tous les jours.

L’esprit d’initiative et la détermination sont aussi les points forts de la pratique du karaté chez l’enfant. La capacité à prendre des risques physiques mais émotionnels. Accepter de perdre lors d’un combat, s’exposer au risque d’erreur dans l’exécution d’un kata, ces points renforcent l’assurance en soi. La maîtrise des réussites ou des échecs va développer la détermination chez le jeune pratiquant.

La recherche de la perfection : dans l’exécution d’un kata, la recherche du geste parfait , lors d’un combat où perfection et efficacité vont de paire, etc.

A travers ces points de développement, l’enfant trouve des éléments solides à son évolution dans la société. Autant de raisons qui permettront aux parents de franchir avec eux les portes d’un dojo de karaté-do.

lundi 25 octobre 2010

Karate kid ...

La pratique du karaté attire de plus en plus les enfants. Qu’est-ce qui poussent donc les parents à franchir la porte d’un dojo ?
Essayons d’y répondre …

Le karaté possède des spécificités qui facilitent la transmission de valeurs éducatives. Ces valeurs aident l’enfant à mieux maîtriser son agressivité ou sa timidité et à gérer ses rapports avec les autres. Parfois, pour certains enfants en situation d’échec scolaire, la pratique du karaté leur permet de retrouver une confiance dans leurs capacités d’apprentissage.

Pour apprendre le karaté, on doit d’abord découvrir puis connaître les techniques comme les lettres ou les chiffres, puis on doit savoir les lier pour former des enchaînements comme les mots et les nombres, ensuite on doit savoir les utiliser dans des situations simples et complexes. Peu à peu l’enfant apprend à respecter certaines règles établies, en combat par exemple, un peu comme des règles de grammaire en français ou en mathématique.

Le karaté représente donc une activité martiale et sportive qui aide l’enfant dans son apprentissage fondamental.

dimanche 24 octobre 2010

Dôkan


DÔKAN

"La voie est un cercle" ...

jeudi 21 octobre 2010

Les traumatismes

Bien que notre école de karaté nous oblige à adopter un contrôle total des frappes au niveau visage (jodan), un « dérapage » est toujours possible. Celui-ci peut alors entraîner quelques traumatismes. Le nez, les dents et les yeux sont parfois pris pour cible.

Les traumatismes du nez :
Brisure de l’arête : lors d’un choc, si la déformation est importante, il est possible de repositionner la cloison nasale immédiatement après l’accident.
Si la douleur est trop grande, il est préférable que cette réduction se fasse à l’hôpital, sous anesthésie car des radios seront nécessaires. Si le choc est minime, mettre du froid.

Saignement du nez : le saignement du nez peut se produire lors d’un choc, mais aussi sans raison apparente. Surtout ne pas se moucher. Il faut respirer par la bouche et pencher la tête. Si le saignement dépasse 15 minutes, il est préférable de consulter un médecin.

Les traumatismes dentaires :
Les dents les plus vulnérables sont les incisives. Si les dents sont cassées, rien à faire à part consulter un dentiste. L’utilisation d’un protège-dents est à conseiller dans certains cas.

Les traumatismes oculaires :
Au niveau de l’arcade sourcilière, une plaie est souvent spectaculaire, le saignement peut être abondant, mais la gravité est rare. Un bon pansement compressif arrêtera l’hémorragie. Si par contre la coupure est profonde, des points de suture peuvent être nécessaires pour faciliter la cicatrisation.
Au niveau de la paupière, une coupure à cet endroit demande une suturation délicate.
Quand au traumatisme du globe oculaire, il doit toujours être traité comme si le cas était grave car il peut masquer des lésions au niveau de la cornée, du cristallin, ou de la rétine. Il ne faut pas mettre n’importe quoi dans les yeux.
Il faut protéger l’œil par une compresse stérile (il est même souvent préférable de procéder à l’occlusion des deux yeux car si on bouge un œil, l’autre effectue le même déplacement). C’est pourquoi parfois on effectue un pansement binoculaire et on dirige la personne vers un service d’ophtalmologie. Il suffit de rassurer la personne en lui expliquant pourquoi on lui cache les deux yeux.

Heureusement, ces traumatismes sont rares et peu de cas sérieux sont recensés en dojo.
L'instructeur a aussi pour mission de prévenir ces risques d'accident.
Avoir un contrôle parfait est une des premières qualités d'un bon karatéka.
N'oubliez jamais que celui ou celle qui maîtrise sa technique, n'éprouvera aucune difficulté à mettre un individu hors d'état de nuire en cas d'agression réelle.


mercredi 6 octobre 2010

Accidents et incidents

Le karaté est avant toute chose un art martial de défense. Avec l’arrivée du karaté sportif, le karaté est aussi classé dans la catégorie des sports de combat. Malgré une préparation rigoureuse, on ne peut écarter le risque d’avoir des problèmes de différentes origines.

Les accidents et les incidents peuvent être sans gravité, ou au contraire, lourds de conséquences. Par une connaissance élémentaire de ces problèmes, il est possible de mettre en place une bonne prévention ou d’avoir le comportement adéquat face aux événements afin d’en réduire les risques de gravité. C’est pourquoi, cet article est tout particulièrement destiné aux instructeurs, afin qu’ils puissent réagir au mieux face à toutes situations qui se présentent lors d’un entraînement en dojo.

J’énumère ci-dessous une liste des cas qui peuvent se présenter. Tout d’abord les accidents de types musculaires :

L’élongation : Il s’agit d’un étirement des fibres musculaires au-delà de leurs possibilités. La douleur est vive, il n’y a pas d’ecchymose, l’arrêt de l’effort n’est pas subséquent. Traitement : dans un premier temps il faut procéder à un glaçage. Par la suite, massage doux.

Le claquage : Il y a rupture de quelques fibres musculaires. La douleur est très vive et oblige à l’arrêt de l’effort. Une ecchymose peut apparaître un peu plus tard.
Traitement : effectuer un glaçage pendant deux jours. Ne pas masser. Repos. Après 15 jours, on pourra pratiquer une rééducation progressive associée aux massages.

La déchirure : De nombreuses fibres sont rompues. L’ecchymose est rapide. La douleur est très importante. L’impotence fonctionnelle totale oblige à l’arrêt immédiat de l’effort.
Traitement : glaçage, pas de massage, l’intervention du médecin s’impose car si la déchirure est mal soignée, on peut assister à une calcification de l’hématome. Reprise de l’entraînement après rééducation 8 à 10 semaines suivant l’accident, et de manière progressive.

La rupture totale : le muscle est totalement sectionné. L’impotence est totale. La personne est incapable d’utiliser le membre touché.
Traitement : immobilité, intervention chirurgicale nécessaire pour suturer le muscle ou le réinsérer sur son os en cas de désinsération.

Les courbatures : Si votre préparation n’a pas été négligée, vous ne devez pas avoir de courbatures, sauf si le premier jour de votre entraînement, vous essayez de doubler votre effort. Ou alors en cas de reprise lors d’un arrêt de longue durée. Les courbatures se caractérisent par une sensation d’endolorissement. Elles peuvent apparaître lors d’un effort musculaire inhabituel, par exemple pour une personne qui s’initie au karaté. Il y a les courbatures immédiates, qui apparaissent dès la fin de l’exercice, et les courbatures différées, qui elles apparaissent le lendemain ou surlendemain.
Traitement : Massages doux avec une pommade relaxante ou bain chaud avec une poignée de gros sel. Pour les plus fortunés, le sauna peut aussi être un remède efficace. Une exposition au soleil peut aussi faire disparaître certaines courbatures. Il ne faut surtout pas prendre d’anti-inflammatoires car il n’y a pas de processus inflammatoire. Si la douleur est importante, on peut prendre de l’aspirine. Pas de glaçage.

Les crampes : Bien que sans gravité, une crampe est douloureuse. Elle peut entraver un entraînement ou une compétition. C’est une contraction musculaire involontaire.
Traitement : lorsque l’on sent venir le mal, arrêter l’effort et décontracter la partie concernée. Si la crampe est bien présente, glacer le muscle en extension forcée. Réaliser une application de froid à distance avec une bombe prévue à cet effet.

Faisons à présent le tour des accidents osseux et ligamentaires :

Les entorses : à la suite d’un geste malheureux, l’os est sorti de sa cavité articulaire mais a repris sa place. Ce déplacement a entrainé un traumatisme ligamentaire. Il y a trois types d’entorses. L’entorse du premier degré, c’est une simple élongation des ligaments. Le traitement consiste en un glaçage puis massage avec pommade. Reprise de l’entraînement au bout de 8 à 10 jours.
L’entorse du second degré, les ligaments sont partiellement déchirés. Une tuméfaction apparaît. Impotence fonctionnelle et douleur. Le traitement consiste en un glaçage mais une consultation médicale s’impose. Les massages, les anti-inflammatoires, la rééducation sont les remèdes pour ce type d’entorse.
L’entorse du troisième degré, la plus grave, les ligaments sont rompus ou désinsérés. La douleur est vive, l’impotence importante. Le traitement consiste en une immobilisation et une consultation dans un centre médical.

Les luxations : l’extrémité osseuse est sortie de la zone articulaire, provoquant une extension ou une déchirure des ligaments. Grande douleur, gonflement local, ecchymose, impotence fonctionnelle.
Traitement : appliquer des compresses froides ou de la glace. Placer un bandage de soutien sans trop serrer. Evacuer vers un hôpital. Surtout ne pas essayer de remettre en place l’articulation.

Voilà pour la plupart des cas qui peuvent se présenter à vous. Heureusement, cela n’arrive pas tout les jours… Mais au cas où, il faut pouvoir réagir vite et bien.

D’autres douleurs apparaissent plus régulièrement, sans grande gravité mais parfois entraînant une gêne respiratoire pour la personne. Je pense tout particulièrement au fameux point de côté. Cette douleur se situe sous les côtes, à droite ou à gauche.
Traitement : exercer une pression de la main posée sur la zone douloureuse, ce qui soulagera en principe assez rapidement. Ralentir l’effort et procéder à une respiration plus ample. Veiller à bien expirer. Pour éviter ce point de côté il suffit simplement de procéder à un bon échauffement, débuter lentement l’effort et s’entraîner régulièrement !

Autre « bobo » bien caractéristique au karatéka, les ampoules. Ce sont des cloques remplies de sérosité. Ces plaies surviennent aux endroits où le corps est soumis à un frottement répété. En karaté, les pieds sont les plus souvent touchés, surtout lors d’un entraînement de style kumité bien poussé !
Traitement : Désinfecter avec une solution antiseptique. Percer ensuite avec une aiguille stérilisée, ne pas enlever la peau, protéger par un pansement stérile.

Dans un prochain article, j’aborderai les traumatismes fréquents et les malaises.
Vous voilà plus rassuré à présent …

vendredi 1 octobre 2010

Le besoin de boire


L’apport hydrique est encore mal connu de la part des karatékas et des instructeurs. Certains persistent encore à déclarer « il ne faut pas boire, cela coupe les jambes ». Cette recommandation stupide et dangereuse est toujours employée dans certains dojos. La bêtise à ce niveau devient un véritable danger …

L’eau est le constituant le plus important de l’organisme. Elle représente 60 à 70 % de notre composition corporelle. Pour un sportif, moins la température du corps monte, plus cela lui est bénéfique. Il a donc intérêt à se refroidir le plus possible, et par tous les moyens, d’où le besoin de boire. Car si la température corporelle monte, nous ne sommes plus aptes à fournir des efforts. C’est aussi simple que cela !

Ne pas boire conduit à un état de déshydratation. Cet état entraîne des conséquences néfastes particulièrement au karatéka, car elle limite fortement la performance martiale.
L’analyse est simple : moins d’eau = moins de sang ; moins de sang = moins d’apport d’oxygène = moins de rendement.
La déshydratation entraîne aussi la diminution de la force musculaire. Car la perte d’eau entraîne une perte de masse. Une perte de 5 % de cette masse fait chuter votre performance musculaire de 10 %. Les activités de force et de combat comme le karaté sont particulièrement concernées.

Alors, quand on a soif pendant un entraînement, c’est avant tout une sensation, mais également un témoin qui s’allume sur votre tableau de bord. Il vous indique que vous êtes déshydraté. Quand la soif apparaît, il est déjà trop tard. Boire à cet instant va calmer cette sensation, mais cela ne correspond pas à vos besoins réels, vous n’êtes pas encore réhydraté. La règle à suivre pour éviter un tel désagrément est donc de boire sans avoir soif, c’est-à-dire ne pas attendre ce signal tardif de déshydratation. La prise de boisson doit être fractionnée. Il faut boire peu, mais souvent. 4 à 5 gorgées à chaque fois. Si on boit trop, cela va provoquer un ballonnement et même une gêne respiratoire.
L’eau peut être légèrement sucrée, elle doit être de préférence consommée fraîche mais non glacée.

Quand boire ? Boire avant une compétition est inutile car le corps est incapable de faire des réserves d’eau. Résultat : le karatéka aura de fortes envies d’uriner. Pendant l’entraînement, il est conseillé de boire à chaque fois que c’est possible, lorsque l’instructeur l’autorise. C’est important sur le plan physiologique et sur le plan psychologique. Le fait de boire donne des repères et cela favorise la concentration. Après l’entraînement, il convient d’utiliser une eau légèrement gazeuse afin de constituer une réserve et de lutter contre la fatigue.

A la vôtre !!

mardi 28 septembre 2010

Préparation physique - soins du karatéka


Alimentation, entraînement physique et training mental nous permettent de pratiquer le mieux possible. Mais notre corps a aussi besoin d’entretien.

L’hygiène d’un karatéka comprend des soins qui permettent d’éviter les blessures mais surtout qui facilitent la récupération. Un bien être moral accompagne souvent cette récupération physique. Un des moyens de récupérations le plus efficace est le massage.

Le massage peut être pratiqué soit avant l’entraînement, soit après. Avant l’entraînement, le but du massage est de provoquer des effets stimulants et préparer les muscles à l’effort, exciter le système nerveux. Pratiqué après, il permet en général un retour à l’état normal par une restauration de l’organisme. Il favorise donc la reprise plus rapide de l’entraînement mais a aussi un rôle préventif dans les accidents de type musculaire ou tendineux. Le massage est destiné à favoriser la contraction musculaire et élimine les déchets produits par cette contraction. Le massage réduit aussi l’anxiété, permet d’éliminer les courbatures, atténue les douleurs, apporte une décontraction musculaire suivie d’un apaisement psychologique. Pratiqué dans le cadre d’une compétition, on peut utiliser le massage comme moyen défatiguant entre chaque combat, ce qui est très intéressant si l’épreuve doit s’étaler sur toute une journée.

Pour masser, on utilise différents produits, huiles ou pommades qui peuvent eux-mêmes être dotés de vertus réparatrices ou relaxantes. Il existe différentes techniques de massage. « L’effleurage » sert à passer l’huile ou le produit utilisé. « La pression glissée » profonde est le mouvement de base pour la détente musculaire (accélération de la circulation sanguine et évacuation des toxines). « Le pétrissage » s’emploie essentiellement sur les grosses masses musculaires. Il consiste à soulever, presser, comprimer et tordre sans douleur les tissus saisis. Le pétrissage décongestionne et tonifie le muscle. « La friction » consiste à écraser des nœuds musculaires (tendons), très souvent on l’utilise pour traiter des zones situées autour d’une articulation. Enfin « La percussion » a pour principe de tapoter, frapper, marteler sans violence une zone à traiter. Effet stimulant garanti, elle convient parfaitement à un échauffement statique musculaire.

Ce sont les principes de base du massage, mais tout le monde n’a pas dans son entourage une personne sachant pratiquer le massage, surtout dans les petits clubs. Pourtant le massage est fondamental dans une préparation physique. Alors chacun d’entre nous peut pratiquer « l’automassage ». L’automassage ne demande aucune qualification particulière.
Il suffit de s’exercer et cela devient vite aussi efficace qu’un bon massage effectué par un soigneur. L’avantage c’est qu’on peut le pratiquer discrètement quand on le souhaite (entre les combats par exemple). Il est efficace pour préparer notre musculature, pour faire disparaître la fatigue, les courbatures. Les manœuvres à utiliser son identiques, il faut juste trouver la bonne position, la plus confortable possible, afin de ne pas se fatiguer en se massant. Seul, on peut déjà masser l’abdomen, les membres inférieurs, les fessiers, les lombaires, la région pectorale, la nuque, les épaules, les membres supérieurs. C’est déjà pas mal ! Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur l’automassage, je vous conseille de vous initier au « Do in ».

lundi 27 septembre 2010

Préparation physique - la nutrition


La pratique du karaté exige une alimentation appropriée pour garder ou retrouver la forme.
Il nous faut donc adapter notre alimentation. Par les éléments indispensables qu’elle nous apporte, l’alimentation est en effet d’une très grande importance dans la réalisation d’un effort intense. Le karatéka a des besoins plus élevés en énergie, en protéines, vitamines et minéraux.
Il faut bien faire la différence entre les aliments, qui sont les produits consommables et les nutriments, qui sont les substances assimilables par l’organisme. Il faut donc d’abord raisonner en nutriments, puis sélectionner les aliments qui vont nous les apporter.
Les nutriments qui apportent des calories sont les protéines, les glucides et les lipides. Les nutriments qui n’apportent pas de calories sont les vitamines, les sels minéraux, les oligo-éléments et l’eau.

Les protéines sont, après l’eau, l’élément le plus répandu dans notre corps. Elles contribuent à la construction et à la régénération cellulaire. Les protéines sont indispensables pour la fabrication du tissu musculaire. On distingue deux types de protéines, celles d’origine animale (viandes, poissons, œufs, lait, produits laitiers) et celles d’origine végétale (féculents, pâtes, lentilles, etc.). Mais attention, manger beaucoup de protéines sans exercices appropriés conduit à un excès qui peut aussi être dommageable qu’une carence.

Les glucides représentent le carburant préféré du muscle. On les trouve dans les légumes frais, fruits, féculents, farineux, légumes secs, miel, pâtisseries, sodas, glaces.
On distingue les sucres rapides et les sucres lents. Les sucres rapides (glaces, sodas, miels, confitures, pâtisseries, etc.) ne subissent pas de transformation importante dans l’appareil digestif, ils arrivent donc plus rapidement dans notre organisme.
Les sucres lents (riz, pâtes, pommes de terre, semoule, pain, etc.) subissent une transformation digestive et feront donc leur apparition plus lentement dans l’organisme.
La consommation de glucides est indiquée lors d’exercices musculaires très intenses et de courte durée et quand on a besoin d’énergie rapidement mobilisable.
Les lipides sont les graisses qu’elles soient d’origine végétale ou animale. Les lipides d’origine animale sont contenus dans la charcuterie, le beurre, le lait entier et le jaune d’œuf. Les lipides d’origine végétale se trouvent dans les huiles de colza, d’olive, de pépins de raisins, etc. Les lipides sont surtout un carburant du muscle cardiaque, ainsi que de l’effort de longue durée.

Les vitamines sont des substances indispensables, en être privé entraîne des carences. Il faut savoir que les vitamines n’ont aucune valeur énergétique, elles ne donnent pas de force. Elles forment simplement des réactions chimiques au sein de notre organisme. Les vitamines particulièrement importantes pour le karatéka sont les vitamines du groupe B, la vitamine C et la vitamine E. En cas de fatigue lors d’un entraînement, il importe donc de vérifier notre apport en vitamines est suffisant.

Les minéraux sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, qui ne les produit pas et ne les transforme pas de lui-même. Ils sont éliminés par la sueur et les urines. Le magnésium exerce un rôle très important dans l’équilibre nerveux. Par exemple, une carence en magnésium entraîne des troubles tels que fatigue, crampes, hypertension, arythmie cardiaque, nervosité et spasmophilie. Le calcium assure la solidité osseuse, le sodium règle la teneur en eau de l’organisme, le potassium est essentiel pour la bonne contraction des muscles.
Les oligo-éléments comme le sélénium, par exemple, stimulent le système immunitaire.
Il me reste à aborder l’eau, sujet qui fera l’objet d’un article prochain à part entière.

En conclusion, je dirai que beaucoup d’incidents et d’accidents comme les crampes, claquages, etc. pourraient être évités grâce à une nutrition adaptée à notre pratique martiale.

Bon appétit !

samedi 25 septembre 2010

Préparation physique - le training mental


Dans un art de combat comme le karaté, ou l’adversaire tente de s’imposer physiquement, il est indispensable de développer son mental pour tenir bon et progresser.

On ne doit jamais douter de soi. Pour cela il faut pouvoir se préparer psychologiquement au combat. Apprendre à gérer le stress d’avant compétition par exemple. Avant chaque combat, il faut pouvoir se mettre en état mental optimal … que ce soit dans le circuit de la compétition, ou dans une pratique traditionnelle en dojo. Il faut savoir exploiter au mieux les temps de repos par exemple.

C’est pareil lorsqu’on se prépare à passer à un grade supérieur, ce travail sur soi permet d’éliminer pas mal d’obstacles physiques.

La base pour la prise de conscience du corps, c’est la relaxation. Une bonne séance de relaxation permet d’accroître nos ressources physiques et émotionnelles. En faisant le vide par la relaxation, on peut projeter mentalement une image sur laquelle se fixe l’esprit. Sans que rien ne vienne nous perturber, on développe ainsi notre pouvoir de concentration.
Les techniques de relaxation sont multiples. Certaines demandent du temps et sont plutôt pratiquées le soir après vos entraînements ; d’autres sont plus rapides et permettent une détente immédiate, ce qui est fort appréciable avant un combat par exemple. Mais évidement, pour obtenir et maîtriser ces méthodes rapides, il est impératif de débuter par les premières afin d’apprendre à contrôler son corps en association avec son esprit.

L’apprentissage de la relaxation nécessite une assiduité dans la pratique, comme dans beaucoup de domaines. Pour bénéficier pleinement de ses bienfaits, il convient de pratiquer chaque jour. C’est faisable pour chacun d’entre nous, il suffit d’y prendre plaisir et d’agencer notre emploi du temps de manière à intégrer la relaxation dans notre mode de vie.

Cependant, nombreux sont ceux et celles (surtout, car les femmes ont souvent une seconde journée après leur boulot quotidien dans le cadre de leur vie de famille) qui ne se donnent pas le droit de faire une pause dans leur vie trépidante. Pour ces gens, se relaxer est une contrainte. Ils se forcent malgré tout, à faire quelques séances, dans l’espoir de progresser. Dans un tel état mental, la relaxation ne sert à rien. Elle n’apportera pas les bienfaits escomptés qui devraient se concrétiser soit au dojo soit en compétition. C’est de cette façon que l’on passe à côté de quelque chose d’essentiel dans la pratique martiale. Sans vouloir faire de chacun de nous un champion en karaté, il faut quand même savoir que tous les champions pratiquent une discipline mentale. Peu importe comment ils la nomment (relaxation, sophrologie, autohypnose, etc.). Si on va plus loin, dans les arts martiaux, il est bien connu que de nombreux traditionalistes pratiquent une discipline mentale dépassant de loin la simple relaxation. Mais il s’agit souvent là plus d’une pratique religieuse que d’un mode de préparation psychique à l’effort.

Si je reviens à notre pratique du karaté, il est bon de souligner que toute technique prend d’abord naissance dans l’esprit avant de se réaliser par un acte technique. Si quelque chose vient perturber l’esprit, cela se traduira par un mauvais accomplissement de la technique à exécuter.

Comment parvenir à se relaxer ? Je ne vais pas m’étaler ici sur les différentes façons que vous pourrez trouver dans la plupart des ouvrages qui y sont consacrés, sachez que tout commence par la respiration, car celle-ci engendre des effets sur le psychisme, à condition de la pratiquer d’une certaine façon. Ensuite, il faudra apprendre à gérer la contraction et le relâchement musculaires pour aboutir à une visualisation. La visualisation permet de programmer son mental. Bien des pratiquants de karaté se posent des questions sur leurs possibilités. Ils doutent d’eux-mêmes. Il n’y a pas de miracle : soit on domine son mental, soit il nous domine. Le but est d’arriver à vaincre toute appréhension et développer notre combativité. Un exemple : au cours d’une relaxation, il faut trouver un symbole qui représente la combativité. Méditer sur ce qui est, pour soi, l’image représentative de cette qualité. Cela peut être un objet, un animal, un homme, peu importe. Ce qui compte, c’est que ce symbole vienne de soi. Le plus bel exemple qui me vienne à l’esprit est la célèbre devise de Mohamed Ali : « Danser comme un papillon, piquer comme une abeille ». C’est ce qu’il faisait au cours de ses combats …

Lorsque vous trouverez votre symbole, il vous accompagnera tout au long de votre pratique martiale. Si ce sont des mots, ils doivent résonner dans votre tête à chaque instant où vous serez en position de combattre. C’est le training mental.

Oss !