dimanche 18 novembre 2007

Précepte n° 18 du karate-do

"Recherchez la perfection en kata, le combat réel est une autre affaire".

Autrement dit, il faut respecter la forme du kata, mais avoir une ouverture d'esprit capable de s'adpater à l'adversaire en combat réel.

Gankaku - La grue sur le rocher ... drôle d'oiseau


C’est fou tout ce que l’on peut faire avec Gankaku !

Ce kata a été abordé à plusieurs reprises par Sergio Gneo Sensei et à chaque fois, de façons différentes : kihon, jyu ippon kumite, gohon kumite. De quoi nous faire progresser en combat de la base au haut niveau. Car le combat doit être présent dans chaque kata. Cet esprit combatif si chère au maître.
Lorsqu’on évoque Gankaku, la première image qui nous vient à l’esprit est cette fameuse posture de la grue, équilibre fragile sur une jambe d’appui avec double techniques des membres supérieurs. Le lien avec le style du héron en boxe chinoise est flagrant.
J’irai plus loin, en disant que la difficulté majeure du kata est de trouver et maintenir un équilibre en bougeant. Car Gankaku a un rythme variable, c’est ce qui lui donne cette vie. Des passages lents, moyens et rapides à exécuter de façon fluide sans rupture. Variations en vitesse, mais aussi variations en terme de centre de gravité. Riche en blocages contre des attaques de pieds, mais aussi en contre-attaque en gyaku zuki, des yoko geri combinés d’uraken et enchaînés d’oi zuki.
Mais aussi de nombreuses rotations dont la plus démonstrative arrive en fin de kata sur une saisie.
Ah oui, pour la petite histoire, saviez-vous que la grue (kaku) est un symbole japonais de longévité. Si vous voulez finir centenaire, voilà donc un kata à consommer sans modération !