samedi 27 mars 2010

Merci

Merci à toutes et tous pour votre soutien ainsi que vos nombreux messages de sympathie lors du décès de mon père.

C'est lui qui un jour m'a conduit dans un dojo.
Et c'est pour honorer sa mémoire que je continuerai à pratiquer avec passion.
Mourir ne signifie pas cesser d'exister ...

mercredi 3 mars 2010

Dojo ou salle sans âme ...


De nos jours, le terme "dojo" est employé sans la moindre hésitation pour qui veut pratiquer l'art martial quel qu'il soit ... judo, aikido, karaté pour n'en citer que quelques uns.

Il ne désigne ni plus ni moins qu'un club. Ce club chauffé ,avec parfois des tatamis moelleux agréés et quelques photos poussiéreuses de grands maîtres dont personne ne connait le nom , devient par miracle un "véritable dojo" ou se cotoyent sans aucune gène, le pratiquant comme le spectateur. Dojo ou salle de spectacles ? A vous de juger.

Les pratiquants deviennent de simples clients, souvent peu regardant sur l'enseignement. Pourvu que l'enseignant ait un "kimono" blanc avec une belle ceinture noire comportant plusieurs "Dan" et s'exprimant avec quelques termes japonais.

Les pratiquants de ces "salles de sport" sont souvent nombreux , l'ambiance y est joyeuse et l'enseignement chaleureux. Mais comment pratiquer proprement un art martial dans un endroit ou plus rien n'est respecté ? Que restera t-il de l'enseignement après quelques années ? Le pratiquant sera t-il capable après ces années d'expliquer à nouveau toute cette culture et philosophie des arts martiaux ?

Les véritables dojos ou l'on enseigne la voie ont tendance à disparaître au profit des salles de sports ou les règles basiques comme le respect, la discipline ou encore la tolérance, ne s'appliquent plus.

Le pratiquant qui ne respecte pas le dojo ,ne respecte pas non plus les grands maîtres fondateurs comme Gichin Funakoshi.
Ce karatéka là, restera toujours un petit karatéka qui pratiquera un petit karaté ...

PS. La photo ci-dessus illustre le premier dojo de maître Funakoshi. Dojo inauguré en 1936 à Mejiro et baptisé "Shotokan".

Le dojo : source de vie


Le dojo au Japon comme en Chine était construit en bois, source de vie.
Ce symbolisme de l'arbre délimitant un lieu de pratique fut repris par Maître Funakoshi Gichin (1869-1957) lorsqu'il créa son premier dojo, le shotokan , qui donna le nom à sa première école de karate-do.

Par essence, le dojo demeure avant tout d'origine japonaise et les règles le concernant furent fixées par l'empereur Kammu ( 736-805) pendant lère Heïan, en 794, lors de l'édification du Butokuden, dojo situé dans le parc du palais impérial de Heïan Jingu à Kyoto.
Ces règles désormais plus que millénaires, se sont transmises de génération en génération, et ceci sans trop d'altérations jusqu'à nos jours.

Il était par ailleurs très rare que le dojo soit chauffé et bon nombre d'élèves se souviennent que leur respiration se changeait en glace au petit matin lorsque la chaleur de la pratique de la journée disparaissait. Fendre du bois et souffler pour allumer le feu sous un immense chaudron situé à l'extérieur était donc le premier entraînement matinal.

L'entretien du dojo faisait partie à part entière de la pratique des anciens comme des nouveaux. Cet entretien est le fait des anciens, qui veillent à ce que les jeunes maintiennent le dojo dans un état de propreté indispensable à la pratique de la voie. Jadis c'était un honneur en tant que pratiquant de nettoyer le dojo et il n'était pas rare de voir des anciens et des ceintures noires passer le balai sur le tatami ou la serpillière sur le parquet. Cela faisait partie de l'enseignement du Zen. Cette propreté à la japonaise était la caractéristique la plus évidente du Dojo. De nos jours, ce qui jadis était un honneur, est devenu une contrainte.

Pratiquer autrement dans un dojo traditionnel est une faute d'éducation. A vrai dire les Japonais ne le feront pas remarquer ou très rarement car ils considèrent les étrangers comme des êtres qu'il est difficile d'éduquer à ces subtilités.

A méditer ...

Dojo : l'origine


Grattons un peu dans l'histoire... Le terme dojo est un mot d'origine japonaise. Il désigne par le caractère "jo" le lieu et par le caractère "do" la voie. Donc par définition le lieu où l'on étudie la voie. En résumé, l'endroit ou s'élève et se contruit cette voie martiale.
Pour les boudhistes ,particulièrement dans la doctrine du Zen ou du Chan, qui utilisent également ce terme : dojo se traduit également par, le lieu d'édification , un lieu sacré de construction de la voie ou le lieu de l'éveil.

Confucius, dans le "livre des rites" , précise : on atteint la voie moitié par l'étude, moitié par l'enseignement.
On peut affirmer que , traditionnellement, le dojo est "le lieu où l'on s éveille progressivement par l'étude et par l'enseignement".

Règles du DOJO


Voici quelques règles essentielles auxquelles nous devons penser dès que nous pénétrons dans un DOJO ...

En entrant dans un DOJO, vous pénétrez dans un monde différent. La pratique obéit à des règles d'organisation assez strictes, héritées de la tradition et de la culture du Japon.

Il est fortement recommandé de s'échauffer en silence individuellement avant l'entraînement.

En pénétrant dans le DOJO et en le quittant, vous devez saluer vers le kamiza, en direction du portrait du maître fondateur (Gichin Funakoshi) ou du maître décédé qui a transmis son enseignement (dans notre cas il s'agit de Satoshi Miyazaki Sensei). Une minute avant le début de l’entraînement, le sempai demande aux élèves de s’aligner dans le silence, par ordre de grade. Le cours commence et se termine par une cérémonie formelle, tous alignés et assis en seiza. Ces quelques minutes permettent à votre esprit de faire le vide, de se débarrasser des problèmes de la journée et préparent à l'étude.

Dans notre pratique, nous sommes tour à tour attaquant et attaqué et nous nous entraînons à réagir instinctivement. Vous avez donc besoin d’un partenaire pour étudier. Mais lui, a besoin de vous, il s'agit donc bien d'un échange. Vous devez donc apprendre également et avec une attention particulière, à attaquer et réagir correctement, afin de permettre à votre partenaire d'étudier ses techniques convenablement. Pour inviter un partenaire et après avoir pratiqué avec lui, saluez-le formellement : le salut est en soi un enseignement. Pratiquez le plus possible et parlez le moins possible.
Respectez les pratiquants les plus gradés, soutenez les pratiquants les moins avancés.

Chacun a des possibilités physiques et des raisons différentes pour pratiquer le karaté. Elles doivent être respectées. Un DOJO n'est pas un gymnase. On ne doit pas y étaler son ego, mais y élever et purifier son corps et son âme. Une attitude de respect, de sincérité et de modestie est essentielle à la sérénité de chacun.

Le DOJO fonctionne suivant des règles traditionnelles. Il est du devoir de chaque élève d'honorer et de suivre cet enseignement avec sincérité et assiduité. Chaque élève doit participer à la création d'une atmosphère positive et de respect. Le nettoyage et le rangement constituent des actes de gratitude et de respect. Tous les pratiquants doivent se sentir concernés. Chacun est responsable de la propreté du DOJO, physique et morale.

C'est au Maître instructeur de décider s'il dispensera ou non son enseignement à un élève. C'est-à-dire qu'il accordera plus ou moins d'attention en fonction de la motivation et du respect dont fait preuve l'élève. On n'achète pas la technique, les cotisations couvrent les frais, il ne s'agit pas d'un salaire. Quand le Sensei montre une technique, vous devez regarder attentivement, sans bavarder.

Respectez le Fondateur et ses enseignements tels qu'ils sont transmis par votre Sensei, et respectez-vous mutuellement.

Le port de bijoux ou de montres est dangereux pendant l'entraînement, et donc est interdit. Il ne faut pas se vexer lorsque l'on est corrigé sur un détail, et garder un esprit ouvert à la tradition japonaise, de rigueur dans un DOJO. La tenue d'entraînement (karaté-gi) doit être propre, conforme au règlement de la JKA, en bon état et portée de façon complète avant d’entrer dans le DOJO.

Chaque sempaï se doit de suppléer le Sensei. Il doit donner l’exemple et veiller au bon respect des règles. Le sempaï du cérémonial est l’élève le plus gradé et lorsqu’il y en a plusieurs du même grade, c’est le plus ancien.

Tout le monde doit arriver à l’heure. Ceux qui arrivent en retard ne doivent pas déranger les autres. Vous devez attendre assis en seiza jusqu'à ce que le Sensei vous fasse signe de vous joindre au cours.

mardi 2 mars 2010

Le dojo


J'aimerai vous parler du dojo, ce lieu où chacun d'entre nous vient se ressourcer au travers de notre pratique martiale.
Le terme dojo est un mot d'origine japonaise .Il désigne par le caractère " jo en japonais ou chang en chinois " le lieu et par le caractère " do en japonais ou dao, tao en chinois " la voie .Donc par définition le lieu ou l'on étudie la voie .

Le dojo représente un espace énergétique exceptionnel ou se cotoyent non plus un enseignant et des pratiquants mais un maître et des élèves .C'est un lieu ou l'on respecte les valeurs morales du karate-do, la tradition de l'art martial originel tel qu'il était pratiqué à Okinawa ou encore au japon .

Pratiquer autrement dans ce lieu est un manque de respect total envers les anciens , les grands maîtres des arts martiaux .