jeudi 31 juillet 2008

Verre de l'amitié ...




N'importe qui peut sympathiser avec les souffrances d'un ami.
Sympathiser avec ses succès exige une nature très délicate.
Buvons à mon yondan Bruno... Kanpai !

samedi 26 juillet 2008

Hommage à Satoshi Miyazaki Shihan par Iida Sensei


Cette nouvelle édition du stage international S.Miyazaki de Gand a revêtu une couleur toute particulière pour nous tous.
C’était avant tout la 15ème édition, un cap important pour tout le staff de l’organisation à qui je lève « grand coup de chapeau ».
Un stage qui a réuni une belle « brochette » de maîtres invités tout spécialement pour l’occasion : Ochi Sensei, Iida Sensei, Osaka Sensei, Bura Sensei. Auxquels s’étaient joints Gneo Sensei, Sawada Sensei, Honore Sensei, Lorefice Sensei, Wattiaux Sensei et Kasajima Sensei !
Mais l’image que je retiens de ce stage, le moment fort que nous avons vécu, est l’hommage rendu à Satoshi Miyazaki Shihan par Iida Sensei en personne.
Ce n’était pas un dimanche comme un autre… Nous nous sommes réunis dans une grande salle, un hôtel était dressé avec un portrait de Satoshi Miyazaki Shihan.
Sur un écran géant défilaient des photos de notre maître regretté. Des tranches de vie qui devaient remuer des souvenirs aux plus anciens d’entre nous.
Iida Sensei, en tenue de circonstance, a patronné cette cérémonie dans la plus pure tradition bouddhiste.
L’émotion était très forte lorsque chaque maître présent a défilé pour venir déposer une fleur blanche sur l’hôtel et se recueillir un court instant, alors que Iida Sensei continuait ses incantations.
La cérémonie terminée, il nous a été permis, à notre tour, de venir nous recueillir un moment devant l’hôtel gardé par Wattiaux Sensei et Honore Sensei. Je suis conscient que cet instant vécu restera dans ma mémoire pour longtemps. Un flash dans notre conscience qui étouffe le chagrin de l’avoir perdu si tôt, mais qui fait naître à nouveau le respect envers lui pour ceux et celles qui ne l’ont pas connu.
Nous avons ensuite quitté la salle, l’esprit vide et le cœur rempli d’émotion.

Promotion Yondan et Godan JKA Belgium 2008

Une photo ? C'est l'instant qui s'arrête, les sentiments qui demeurent, et la vie qui continue ... Voici celle qui fait apparaître une partie des lauréats yondan et godan de la promotion 2008 encadrés par Wattiaux Sensei et Honoré Sensei.

Passage dan : un défi


Le karaté réussit parfois là où les plus grands hommes politiques échouent. Il écrase les limites, les frontières linguistiques. Il nous ouvre des portes, celle de l’amitié, celle des défis, celle de la sagesse.
Le passage d’un niveau dan supérieur demeure toujours un défi avec nous même.
Et pourtant, vous êtes vous déjà fait la réflexion suivante : rien nous y oblige … Alors pourquoi ? Pourquoi s’infliger autant de stress, avant, pendant et après un examen ? Rien dans la vie n’exige plus d’attention que les choses qui paraissent naturelles. Comme ce type de défi avec sois même.
Un passage de grade est toujours une évolution. Et si nous parvenons à évoluer, tout ce qui nous entoure évolue aussi. L’instructeur évolue, ses élèves évoluent aussi. Car l’essentiel pour chacun de nous est de pouvoir répercuter aussi fidèlement que possible l’enseignement et les remarques qu’on tire d’une telle épreuve. Le rôle du jury n’est pas toujours aisé. Dire « oui » ou « non » sont des mots très courts et faciles à prononcer, mais ils demandent beaucoup d’analyse.
Réussir est à la portée de tous, mais ne pas décevoir le maître qui nous juge est l’épreuve du cœur et de l’âme du karatéka. C'est le plus difficile à accomplir.
Alors, cette année, je garderai en mémoire quelques instants précieux … un ami dont j’ai vu éclore un sacré courage pour réussir une épreuve tout en étant diminué physiquement d’un bras ... Une amie qui éclate en émotion lorsque la réussite apparaît enfin … Des poignées de mains fraternelles après avoir combattu entre nous … Un groupe soudé et respectueux d'autrui ...
Le passage de grade dan peut-être la pire et la meilleure des choses à la fois …
Mais le plus important est de pouvoir accéder à ce grade dans la plus grande confiance et la reconnaissance des maîtres qui nous en n'ont jugé digne.
Oss !