dimanche 3 février 2008

Potion magique !


On parle beaucoup d'Astérix en ce moment ...
Rassurez-vous, en karate il n'y a pas de potion magique ... mais il y a de la répétition !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ET OUI LA FAMEUSE REPETITION.
LA REPETITION DES TECHNIQUES DE BASES
Les kihon sont des séries de mouvements répétés seul. Le professeur montre un mouvement précis et le fait répéter d’un bout à l’autre du tatami. Ces techniques sont des attaques aussi bien que des blocages avec contre-attaques. C’est l’occasion pour les débutants d’apprendre les techniques de base, et pour les initiés d’améliorer leur aptitude à exécuter correctement et avec force la technique. Cette étape de l’entraînement prépare en fait la suivante, le kumite.

C’est Maître Funakoshi qui a introduit cette forme de pratique lors de son séjour au Japon. La pratique sans relâche des techniques de base nous prépare graduellement à la maîtrise du karaté, elle assure l’acquisition d’une mécanique gestuelle complète. Ses différentes applications, du mouvement simple isolé aux enchaînements dynamiques le plus complexes, sont autant de moyens propices pour maîtriser la plupart des principes de base du karaté. Auparavant, le To-de ne se pratiquait que par les kata et sur le makiwara. Funakoshi jugea que la pratique et la répétition des mouvements et postures de base sur un rythme donné par l’instructeur dans le but d’établir des automatismes, convenaient parfaitement à l’apprentissage et à l’étude du karaté.

Chaque élève doit améliorer les aspects techniques de chaque mouvement, puisque l’entraînement répété de mauvaises positions amène l’acquisition de mauvaises habitudes qui sont ensuite très difficiles à rectifier. L’entraînement doit être progressif, il se fait d’abord lentement et avec une concentration maximale pour que l’on assimile parfaitement au niveau moteur les différents mouvements. La vitesse peut alors être accrue, tout en se concentrant et en cherchant à améliorer constamment le mouvement tout en souplesse, de la façon la plus simple possible sans mouvements inutiles. Kanazawa expliquait que l’apprentissage du Tai chi l’avait beaucoup aidé à perfectionner ses techniques du karaté. La réalisation de n’importe quelles techniques doit devenir si habituelle qu’aucune réflexion n’est demandée par la suite et ainsi devenir un automatisme.

un bon karateka ne s'enlace jamais de la répétition car il sait qu'il se perfectionne au-fure et à mesure de son entrainement.