dimanche 25 janvier 2009

La puissance


Si dans mon dernier article de l’année 2008 j’évoquais la finesse technique, celle-ci est toujours associée à deux autres éléments : la vitesse et la puissance.
Arrêtons nous un moment sur la notion de ‘puissance’.

Nous avons souvent tendance à mobiliser plus de force musculaire que nécessaire. Cela provient la plupart du temps d’un manque de connaissance du geste.
Le secret se trouve souvent dans une bonne coordination du geste technique qui permet dans bien des cas de diminuer la fatigue et les contractions musculaires mais aussi la tension mentale.
Il est préférable à l’entraînement de travailler la force en adoptant une attitude la plus relaxée possible. Personnellement, travailler au ralenti le geste correct en lui donnant une bonne amplitude me permet à vitesse réelle de mieux canaliser la puissance. En dehors du kimé, tout doit rester fluide et relaxé. La bonne coordination agit aussi sur l'esprit. Surtout en combat, il faut pouvoir agir sur plusieurs membres simultanément. Si celà devient naturel au niveau de la coordination, l'esprit peut alors se concentrer sur l'adversaire et lui seul.

Combiner force, vitesse, souplesse et endurance en particulier dans la pratique des kihons. Ce travail personnel finit toujours par porter ses fruits.
La précision de votre karaté est essentielle. Il faut éviter de disperser toute énergie inutilement. Lors d’une attaque par exemple, avoir toujours à l’esprit qu’il faut frapper dans la bonne direction, au bon endroit, dans l’axe du corps.
La puissance de frappe dépend de plusieurs facteurs : vitesse, gestion de la respiration, petite surface de frappe, idée de pénétrer, garder l’esprit défonçant tout en pratiquant un contrôle absolu avec partenaire, la précision lors de l’impact, savoir absorber le retour de force en travaillant au sac ou au makiwara, etc ..

Et surtout ne jamais perdre de vue que le corps tout entier participe à l’action. Un combattant puissant n’est pas nécessairement un combattant fort…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Konnichi wa Ototo.
Je vois, avec grand plaisir, que tu as retrouvé ta verve qui est, pour moi, une source de connaissance qui complète intimement l'enseignement que tu dispenses au Dojo. Pour tout cela et, surtout, pour l'amitié fraternelle dont tu m'honores, je te dis : "Arigatô gozai-masu".
Bubishi itsuka, Bubishi itsumo.
Arigataku, Onisan.