L’efficacité … c’est un mot qui traverse souvent mes pensées. Avoir la capacité de se remettre en question est une force à laquelle j’adhère complètement.
Dans mon esprit de karatéka , la meilleure technique est celle qui permet d’atteindre exactement l’objectif.
En karaté, l’efficacité absolue est souvent définie comme étant la capacité de mettre K.O. ou de tuer l’adversaire d’un seul coup. Technique de frappe rapide, précise et décisive.
L’aïkido, recherche plutôt la dissuasion ; en projetant l’adversaire au sol ou en lui infligeant une violente douleur, par luxation par exemple.
D’autres disciplines martiales se spécialisent dans le contrôle et l’immobilisation comme le judo. Quelques unes ne se préoccupent pas ou peu de l’adversaire. Elles partent du principe que
« l’ennemi est en soi » et recherchent le perfectionnement de l’individu en développant certaines capacités : mobilisation et canalisation de l’énergie, travail sur les états de conscience, etc. Ce sont les arts martiaux dits « internes » comme le taï-chi-chuan ou le qi-gong.
Un art martial complet se doit de répondre à toutes ces éventualités. Cependant, l’agressivité peut aussi venir de nous-mêmes notamment lorsque nous avons peur. C’est pourquoi il ne faut pas dissocier l’interne et l’externe et trouver une pratique joignant harmonieusement les deux facettes de l’art martial.
Malheureusement, aujourd’hui, aucun art martial ne recouvre l’ensemble de cet inventaire. C’est ce qui explique que parfois certains d’entre nous ne soient pas durablement conquis par une seule pratique martiale. Il est donc nécessaire de compléter un art martial ou d’en réunir plusieurs en évitant les incompatibilités techniques ou philosophiques. A vous de compléter harmonieusement votre karaté pour aboutir à un ensemble de techniques martiales sans lacune.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire