samedi 26 juillet 2008

Passage dan : un défi


Le karaté réussit parfois là où les plus grands hommes politiques échouent. Il écrase les limites, les frontières linguistiques. Il nous ouvre des portes, celle de l’amitié, celle des défis, celle de la sagesse.
Le passage d’un niveau dan supérieur demeure toujours un défi avec nous même.
Et pourtant, vous êtes vous déjà fait la réflexion suivante : rien nous y oblige … Alors pourquoi ? Pourquoi s’infliger autant de stress, avant, pendant et après un examen ? Rien dans la vie n’exige plus d’attention que les choses qui paraissent naturelles. Comme ce type de défi avec sois même.
Un passage de grade est toujours une évolution. Et si nous parvenons à évoluer, tout ce qui nous entoure évolue aussi. L’instructeur évolue, ses élèves évoluent aussi. Car l’essentiel pour chacun de nous est de pouvoir répercuter aussi fidèlement que possible l’enseignement et les remarques qu’on tire d’une telle épreuve. Le rôle du jury n’est pas toujours aisé. Dire « oui » ou « non » sont des mots très courts et faciles à prononcer, mais ils demandent beaucoup d’analyse.
Réussir est à la portée de tous, mais ne pas décevoir le maître qui nous juge est l’épreuve du cœur et de l’âme du karatéka. C'est le plus difficile à accomplir.
Alors, cette année, je garderai en mémoire quelques instants précieux … un ami dont j’ai vu éclore un sacré courage pour réussir une épreuve tout en étant diminué physiquement d’un bras ... Une amie qui éclate en émotion lorsque la réussite apparaît enfin … Des poignées de mains fraternelles après avoir combattu entre nous … Un groupe soudé et respectueux d'autrui ...
Le passage de grade dan peut-être la pire et la meilleure des choses à la fois …
Mais le plus important est de pouvoir accéder à ce grade dans la plus grande confiance et la reconnaissance des maîtres qui nous en n'ont jugé digne.
Oss !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Sonkei subeki Salvatore-Sensei,
Hatsurei chôshi shikyû yonbanme no dan mata omae no seito ichi kyodai na kimochi no kioi motte iru kimerareta.
Omae homesoyasu watashitashi warera kyoka suru ya akarasama chishiki watashitachi oshiminaku ataeru omae umaku hoshigaru.
Chiteki doryoku watashitachi no shita gau tôryûmon Bruno-Sensei ya omae otaku yubisasu nagoroko komete inai shikitari no Karate-Do.
Seiryoku to menboku inai kyno Bubishi-Do.

Honoré Salvatore Sensei,
L’annonce de ton passage 4e Dan a donné à tes élèves un immense sentiment de fierté.
Nous nous permettons de te féliciter et nous te remercions pour tout le savoir que tu voudras bien nous dispenser.
Nous nous efforcerons de suivre la voie que Bruno Sensei et toi vous nous montrez avec beaucoup de dévouement dans la tradition du Karaté-Do.
Force et honneur dans l’esprit du Bubishi-Do.
Avec tout mon amitié Germain le Vétéran.

Anonyme a dit…

Erratum : il faut lire "toute" et non "tout".

Salvatore Baldacchino a dit…

Merci Germain, ton témoignage me touche beaucoup ...