lundi 25 août 2008

Eco Karaté ...


La période de vacances nous donne cet avantage de pouvoir prendre un peu de recul. Faire quelques bilans, penser aux évènements vécus. Le plus proche étant le stage de Gand, une image me vient à l’esprit, ou plutôt devrais-je dire une expression « Eco Karaté ».
Quel message Iida Sensei a-t-il véritablement voulu faire passer par ce petit préfixe ? Au vu des conversations qui ont suivi, certains d’entre nous ont-ils mal perçu le sens véritable du mot « Eco » ? Ca m’irrite fortement qu’on puisse l’interpréter comme une invitation à « l’économie d’énergie », une porte ouverte pour éviter la douleur et l’effort physique.

Sommes-nous JKA pour faire de la figuration ? Au travers d’Iida Sensei j’ai compris que la pratique des arts martiaux se conçoit dans la dureté de cette pratique. S’entraîner pleinement c’est apprendre à surmonter les douleurs, la fatigue, certaines peurs aussi. L’efficacité au combat implique cette forme de dureté avec soi-même. Souvenez-vous de l’insistance d’Iida Sensei sur la notion du mot « contraire ». C’est là que le préfixe « Eco » trouve tout son sens. Travailler à contre courant. Par exemple sur une attaque puissante et rapide, apprendre à l’effacer en inversant le sens du blocage, qu’il soit circulaire ou linaire. Sortir des conventions et parvenir à surprendre dans la fluidité du geste.

Vu de cet angle, « l’Eco Karaté », le vrai, suppose des entraînements durs avec réception de coups et la capacité de les stopper peu à peu. Sous les encouragements et les critiques du maître.
Loin de l’image de « l’Eco Karaté » perçue par les touristes des dojos.

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